Si le storytelling est crucial, il est tout aussi important de l’utiliser avec justesse. Le marché international du vin a vu ces dernières années un déferlement de récits artificiels, embelli pour le marketing, mais vite discrédités par les prescripteurs (cavistes, sommeliers, journalistes).
L’affaire du fameux « château imaginaire » en Chine, médiatisée par Le Figaro Vin en 2018, a semé le doute auprès des importateurs sur l’authenticité des récits français (Le Figaro Vin). Pour éviter ces écueils :
- La véracité des faits doit systématiquement être vérifiée et documentée
- L’adéquation entre la réalité du domaine et le récit diffusé à l’export ne supporte pas l’à-peu-près
- L’engagement éthique est surveillé, notamment sur les réseaux sociaux et par les journalistes spécialisés
Le storytelling moderne, outil de réflexion stratégique, implique donc une exigence accrue de transparence et de construction sur le long terme. Cette démarche donne naissance à des alliances plus solides avec les marchés internationaux.