Sur un marché mondial du vin qui ne cesse de se transformer — entre fluctuations de consommation, évolutions réglementaires, et reconfiguration des réseaux de distribution — s’appuyer sur des études sectorielles rigoureuses n’est plus un atout ; c’est une nécessité stratégique. Ces documents, commandés par les organismes professionnels (Business France, OIV, Agrex Consulting…), les interprofessions, ou réalisés par des cabinets privés, fournissent une vision d’ensemble sur les grandes tendances, les perspectives et les risques des marchés cibles.
Par exemple, l’Observatoire Mondial du Vin (OIV) signale dans son rapport 2023 une baisse historique de la consommation mondiale (de 3% vs 2022), mais une croissance de la valeur des exportations (+9%/2022, source OIV). Ce contexte oblige à cibler plus finement les marchés véritablement porteurs, puis à mieux définir les profils des acheteurs. L’étude sectorielle devient ainsi un socle pour passer du “on tente notre chance” au déploiement d’une vraie stratégie d’exportation.