L’internationalisation du marché du vin expose producteurs et négociants à une réalité fluctuante : chaque pays développe ses propres exigences, tant en termes de goût que de manière d’appréhender le vin. Les différences ne concernent pas uniquement la réglementation ou la logistique : la façon de parler du produit, de présenter l’histoire du domaine ou d’aborder le consommateur varie profondément entre, par exemple, la Chine, les États-Unis et l’Allemagne.
Selon l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin), la consommation mondiale de vin en 2022 s’établit autour de 232 millions d’hectolitres, avec une géographie du goût et de la perception qui ne cesse de se complexifier. Les signes d’appellation ne portent pas le même poids partout, les codes couleur sur l’étiquette non plus, et l’attente narrative autour de la bouteille change radicalement.