Accorder une place pertinente aux labels et certifications suppose une lecture nuancée de la demande, des enjeux opérationnels et des perspectives commerciales. Avant d’engager une stratégie de labellisation, il est crucial de se questionner :
- Quelles attentes concrètes sur les marchés visés ? Analyse des études de marché spécifiques (Business France, Wine Intelligence, OIV).
- Quel niveau d’engagement interne (technique, RH, suivi qualité) l’obtention et le respect du label exigera-t-il ?
- Les coûts liés à la certification et à sa communication trouvent-ils une rentabilité mesurable (prime prix, nouveaux segments accessibles, référencement facilité) ?
- Comment articuler ce label avec la communication globale et l’identité du vin ou du domaine : risque-t-on la dilution du message, ou au contraire renforce-t-on la différenciation souhaitée ?
Le choix de se doter d’un ou plusieurs labels ne doit jamais être pensé comme un simple dispositif cosmétique, mais comme un outil au service d’une stratégie claire, lucide et évolutive. La complexité croissante des attentes, la montée des enjeux de transparence et la surveillance réglementaire exigent d’anticiper les tendances mais aussi de capitaliser sur la sincérité et la pédagogie, face à des consommateurs avertis et des marchés en mouvement constant.